Kilos émotionnels

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balance impédancemètre Thinkstock

La joie, la tristesse, le mal-être ou encore le stress peuvent avoir une influence sur notre alimentation et notre poids. Dans ce cas, il est important de repérer les émotions en cause et de faire un travail sur soi pour les surmonter. Découvrez nos conseils pour enfin réussir à prendre ou perdre ces kilos émotionnels.

Kilos émotionnels : qu'est-ce que c'est ?

Les kilos émotionnels correspondent à une prise ou une perte de poids en lien avec les émotions.

  • Ils peuvent avoir été acquis ou perdus suite à des émotions récentes (séparation, divorce, deuil, perte d’emploi…) ou plus anciennes, jusque dans l’enfance (maltraitance, agression, psychotraumatisme…).
  • Ils sont le plus souvent provoqués par des émotions négatives comme le stress, la tristesse ou le mal-être. Mais, dans certains cas, les émotions positives comme la joie ou l’euphorie peuvent aussi influencer le poids.

Mécanisme des kilos émotionnels

Même si la cause est émotionnelle, le mécanisme qui explique la prise ou la perte de poids n’est pas clairement identifié. L'influence des émotions en cause se situe à la fois au niveau hormonal et au niveau neurobiologique (par l'intermédiaire des neuromédiateurs du cerveau).

Ainsi, les émotions agissent à la fois sur :

  • l’appétit, en l’augmentant ou le diminuant ;
  • le type d’aliment consommé, avec en général une appétence pour les aliments « réconfortants » comme le gras et le sucre ;
  • l’activité physique, en l’augmentant ou en la diminuant à cause de la fatigue ;
  • le stockage des graisses, qui est particulièrement augmenté en cas de stress chronique, mais parfois diminué en cas de stress aigu.

Face à des émotions difficiles, la réaction sera donc soit de ne rien pouvoir avaler, soit de se réconforter avec les aliments. Manger peut pallier l’émotion négative et produire un sentiment de bien-être, surtout si ce genre d’habitude a été prise pendant l’enfance. Il ne s’agit pas d’une faim habituelle et progressive mais d’une faim soudaine, que l’on dit « psychologique », qui se ressent dans la bouche et n’apporte pas de satiété.

Les kilos émotionnels ne sont pas toujours bien vécus et engendrent un mal-être, un sentiment de culpabilité et de honte.

Bon à savoir : les kilos émotionnels peuvent cacher une détresse psychologique, une anxiété permanente ou une dépression.

Conseils pour prévenir les kilos émotionnels

Un travail sur soi est nécessaire pour changer sa réponse aux émotions et perdre ou reprendre ces kilos. L’aide d’un psychologue peut s’avérer nécessaire dans certains cas.

Pour prévenir l’apparition des kilos émotionnels ou s’en débarrasser pour de bon, voici quelques recommandations :

  • Identifier les émotions qui provoquent les pulsions alimentaires salées ou sucrées.
  • Apprendre à reconnaître la faim physique de la faim psychologique ou émotionnelle.
  • Trouver d’autres façons de se faire du bien que par la nourriture (sport, marche, lecture, activité créative, conversation avec un ami…).
  • Travailler sur la gestion de ses émotions et de son stress (méditation, sophrologie, relaxation, yoga, Qi Gong, Pilates, massage, cohérence cardiaque…).
  • Manger équilibré et à sa faim, sans privation.
  • Pratiquer une activité physique régulière.

À noter : tenir un journal des situations émotionnelles qui déclenchent la faim psychologique peut s'avérer utile. Il s'agit de noter les émotions, les aliments mangés et les stratégies utilisées, ce qui permet de prendre du recul et de ne pas retomber dans les mêmes pièges.

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